CultureMath
Ressources adaptées au programme de mathématiques de première ES/L
Le programme commun des premières ES et L (B.O. 2010) est disponible en version pdf.
Il est découpé en deux grands thèmes, et assorti de deux capacités transversales. Cliquez sur les différents thèmes pour obtenir une liste de ressources CultureMATH correspondantes.
Deux capacités transversales :
Vous retrouverez ici des renseignements utiles pour les professeurs de mathématiques, des outils et des ressources importants.
L’avènement du premier empereur chrétien, Constantin — fondateur de Constantinople dans la première moitié du IVe siècle — marque une rupture dans l’histoire, consommée dans les années 390 avec la partition de l’Empire en deux : Orient et Occident. Si les intellectuels chrétiens s’absorbent dans la définition du dogme et la chasse aux hérésies, quelques rares mathématicien(ne)s — païen(ne)s pour la plupart — continuent de cultiver leurs spécialités. Les contributions mathématiques originales se font rares, mais le mérite de ses érudits est d’avoir assuré la sauvegarde (d’une partie) du patrimoine antique et permis sa transmission ultérieure aux mondes médiévaux byzantins, arabes puis latins …. Rééditant et annotant les écrits classiques, infatigables commentateurs, ils ont cherché à les rendre accessible à un public d’étudiants parfois mal préparés. Ils ont posé les premières pierres de la démarche scholastique. Dans ce monde troublé, quelques contributions — celle de Proclus (410-485), en ce qui concerne la philosophie de la géométrie, ou celle des mathématiciens-architectes de l’époque de Justinien (2e quart du VIe s.) — méritent notre respect.
Une série de vidéos proposées par Gwenaël Grisi, Laura Maugeri, et Nathan Uyttendaele autour des statistiques. L'objectif des quatre vidéos est d'amener à comprendre un peu se qui se cache derrière le célèbre Théorème Central Limite.
« …Toujours l’informe vient de lui-même s’entrelacer à notre ouvrage »
A l'occasion de la sortie de son livre Bernard Cache nous propose un texte inédit pour découvrir un traité de géométrie de Dürer
Il s'agit d'une relecture du traité de géométrie de Dürer : Underweysung der Messung.
Tandis que Luca Pacioli n’a en tête que de trouver une proportion divine, unique et invariable, Albrecht Dürer se préoccupe, lui, de réguler la variation pour tenter de domestiquer «l’informe [dy ungestalt] qui toujours s’enlace à notre œuvre [stettix jn vnser werck flecht]».
C’est que Dürer perçoit la variation tout à la fois comme une puissance à développer et une menace à conjurer. L'auteur tente de prêter attention à ce qui fait symptôme en référence au plan supposé neutre de la géométrie : entre l’absence de représentation d’une courbe serpentine, et la présence d’un monument aux paysans qui s’étaient révoltés l’année même de la publication du traité en 1525. C’est entre cette absence de serpents et cette présence de rebelles que fait irruption tout un contexte qui va de la sorcellerie à l’insurrection politique.
Et par contraste, c’est sur cet arrière-fond qu’on comprend le mieux le souci de rationalité qui a guidé ce non-mathématicien en rédigeant un traité de mathématiques à l’usage de lecteurs non-mathématiciens