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Cet article vise à mettre en évidence la façon dont s’est constituée, au XIXe siècle, une géométrie spécialement dédiée à l’enseignement primaire qui est alors « l’école du peuple ». Mobilisant les ressources du dessin, cette géométrie primaire doit se démarquer de la géométrie « classique » enseignée dans le secondaire par son caractère utile et pratique. S’élaborent ainsi des contenus, des méthodes et des pratiques enseignantes spécifiques qui, largement liées aux finalités de l’école primaire mais aussi à l’âge des élèves, posent la question de la place respective des activités graphiques – et plus largement des activités manuelles – et du raisonnement dans un enseignement de géométrie "pour tous".
L’APMEP (association des professeurs de mathématiques de l'enseignement public) est l’une des associations de spécialistes, constituées pour accompagner les professeurs du secondaire dans l’application de la réforme majeure de 1902. Son premier Bulletin de liaison est publié en 1911. Une dizaine d’années plus tard l’APMEP va se mobiliser pour dénoncer le caractère néfaste pour l’enseignement des sciences de la réforme dite de « l’égalité scientifique » et demander le retour aux principes de 1902.
L'auteur est ancienne élève de l’ENS (Sèvres). Elle est aujourd’hui maître de conférences honoraire à l’Université Pierre-et-Marie-Curie - Paris VI, chercheur au Centre Alexandre Koyré. Elle est par ailleurs titulaire d’une agrégation scientifique « masculine » (par dérogation spéciale).
En un siècle l’enseignement féminin est passé d’une organisation spécifique à la fusion avec l’enseignement masculin. Nous nous proposons d’indiquer ici quelques étapes de cette évolution, en centrant notre intérêt sur la partie scientifique de l’enseignement et plus particulièrement les mathématiques, tant au niveau secondaire qu’à celui du recrutement des professeurs avec l’agrégation.
Grâce à un ensemble de textes et de fiches pratiques, l'auteur combine une approche historique et une étude didactique de l'instrumentation mathématique, puis montre comment apprendre à calculer à l'école et au collège en fabriquant des instruments.
Lorsque nous disons que la géométrie élémentaire se situe au carrefour des sciences mathématiques et des sciences physiques, nous signifions d'une part que les objets de la géométrie ont une origine empirique, d'autre part que leur étude relève de la méthode déductive. En cela la géométrie élémentaire peut être considérée comme participant de la physique des corps solides.
L'association Animath participe depuis sa création à la préparation des candidats français aux olympiades internationales de mathématiques, aux côtés de l'Olympiade Française de Mathématiques dirigéee par Claude Deschamps...
Peu de filles dans les filières techniques et scientifiques, peu de femmes en particulier dans les métiers mathématiques : la mixité dans l'enseignement n'entraînait donc pas magiquement une véritable diversification de la vie scolaire et professionnelle. C'est de ce constat, du désir de réfléchir plus profondément aux problèmes qu'il suggère et d'y remédier, que l'association femmes et mathématiques est née en 1987.
Jean-Pierre Richeton est professeur au lycée du Mas-de-Tesse, à Montpellier. Il est arrivé ici en 2001 après 30 ans de carrière en Alsace, essentiellement passée au lycée Jean Monet de Strasbourg. C'est dans ce lycée, qu'il a lancé avec quelques uns de ses collègues en 1997, une "option scientifique" en Seconde (et même en Première).
Mohammed Beji est professeur de Mathématiques au Collège des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes. A l'occasion du concours « Faites de la science » organisé par l'Université d'Orsay, il a mis en place, en collaboration avec l'administration et ses collègues, pour plusieurs classes de son collèges des projets scientifiques. 55 ans, grand et large d'épaules, un regard perçant et une autorité naturelle manifeste. Le professeur "sévère mais juste" par essence...